Il y a 350 ans, La Seyne devenait commune de plein exercice sur décision du Roi Louis XIV.
Ce ne fut qu'au XIXe siècle que la communauté seynoise prit son véritable essor avec le passage de l'artisanat aux constructions navales métalliques ses premières écoles d'enseignement public et privé, ses structures économiques nouvelles.
Obligatoirement le développement fructueux de la vie seynoise fut étroitement lié au progrès général de la nation quand les savants surent exploiter l'énergie de la vapeur, inventer l'hélice comme moyen de propulser les navires, les moyens de communication prirent alors une extension considérable. Les réseaux de chemins de fer couvrirent la France en quelques années. Les flottes de commerce et les unités de la marine nationale sillonnèrent les mers et les océans.
La Seyne et son industrie navale connut alors une certaine prospérité.
Hélas ! La récession suivra après les désastres de 1870 et la chute de l'Empire napoléonien.
La IIIe République construit un immense empire colonial dont la bourgeoisie des affaires tire un bon parti. La Seyne arrive au début du XXe siècle avec une population de 20 000 âmes.
De la prospérité la classe travailleuse ne profite guère, les journées de travail sont de 12 à 15 heures et le repos hebdomadaire ne sera autorisé qu'à partir de 1906.
Inévitablement la première guerre mondiale amena le déclin et la période qui suivit ne vit pas naître des réalisations spectaculaires dont la chronologie ne put s'enrichir.